Réalisé le 24 mars 1997 à Venise, cet entretien avec Massimo Cacciari, philosophe et maire de Venise jusqu’en 2010, a fait l’objet d’une vidéo produite par la Scène Nationale d’Orléans, dans le cadre des «Entretiens du Théâtre européen» organisé par Ulysse (Carré Saint-Vicent, 45000 Orléans). Ce film a été également projeté à Kassel lors de la Documenta X en 1997.
Cet entretien figure également dans l’ouvrage de Yan Ciret : Chroniques de la scène monde, paru aux éditions La passe du vent, 2000.
Événements 99
Événements 99, Anne-James Chaton, éditions Al Dante, 2001In « art press » mai 2002 On ne peut parler d’Evénements 99 qu’en termes d’extériorité, de figures du dehors,...
Agnès Thurnauer : Now When Then / Journal et autres écrits
In Critique d’art 43 | Automne 2014La position cartographique, et généalogique, d’Agnès Thurnauer est l’une des plus singulières de la peinture actuelle. Lorsque l’espace et le...
Pierre Alferi, horizons mobiles
Entretien « art press », 262, novembre 2000 Politique de la fraternité, politique des affects, les pleurs d’Achille sur le corps mort de son amant Patrocle, larmes de César portant la tête...
Dernières nouvelles des mondes flottants
Kenneth White, entretien avec Yan Ciret Revue du Théâtre de la Bastille,1994, dir. Yan Ciret. Repris en volume “Le lieu et la parole” Kenneth White, éditions du Scorff (1997). Conversations...
Guy Debord, un stratège dans son siècle
Par Yan Ciret in « magazine littéraire » – juin 2001« L’aventurier est celui qui fait arriver les aventures, plus que celui à qui les aventures arrivent » (Potlatch n°7, 3 août...
Yan Ciret : L’Autre Étranger (Ici et Ailleurs) – Marc Augé
Anthropologue/Ethnologue – (président de l’EHESS entre 1985 et 1995)Entretien avril 1994, publié dans la Revue du Théâtre de la Bastille n°17, 1995. Photogramme © Rachel Godefroy / Film...
« La nuit perdue” (1973), film de Bernard-Marie Koltès
La Nuit perdue, unique film de Bernard-Marie Koltès, a été présenté le 16 mai 2009, dans le cadre de l’hommage rendu par le Centre Beaubourg – Bibliothèque Publique d’Information...
Territoires et cosmos de Georges Noël
Par Yan Ciret, auteur du catalogue de l’exposition : Georges Noël, La magie du signe Galerie Dukto / Île Saint-Louis – Paris, 4 novembre 2021– 29 janvier 2022 Texte cartel introductif...
Pier Paolo Pasolini, le procès interdit
La mort de Pier Paolo Pasolini, en 1975, a donné libre-court à de nombreuses interprétations, analyses, ou divagations. Ce documentaire sonore, conçu par Yan Ciret et réalisé avec Angélique...
Après l’Avant-Garde
Les avant-gardes sont-elles solubles dans la modernité ? C’est une des questions de cette série d’émissions qui reviennent sur 40 années d’expérimentations littéraires,...
Le Théâtre, l’Europe, L’Archipel, entretien avec Massimo Cacciari
Bernard-Marie Koltès, retour à Babylone
Un dramaturge tel que Bernard-Marie Koltès ne laisse pas, uniquement, une œuvre théâtrale. Ce documentaire sonore conçu par Yan Ciret et réalisé avec Pascale Rayet, souligne combien il continue de nous ouvrir une pensée de l’altérité radicale. Un portrait diffusé sur France Culture in « Surpris par la nuit ».
J. G. Ballard : De l’abjection du bien
Comment voulez-vous mourir ? La souffrance n’est-elle pas votre unique sensation ? N’auriez-vous donc que cette expérience ou passion pour connaître le monde ? Enfermement, étouffement, asphyxie, surveillance, haine, psychose collective ne forment-ils pas le fond de l’aventure humaine ? Comme dans un réflecteur, ces questions se superposent dans Sauvagerie de J.G. Ballard.
Body Sample ou les mutations du corps
Parler de la transversalité en termes uniquement plastique revient généralement à prendre la conséquence pour la cause. Le réassemblage généralisé des formes ne serait qu’un simple décloisonnement identitaire de techniques arbitrairement séparées par des lustres d’obscurantisme. Beaucoup se sont engouffrés dans ce qui est devenu une mode, pour promouvoir une dilution des pratiques. Il y a des raisons économiques, idéologiques à ce «grand magma» où tout est dans tout et réciproquement.
Prophéties américaines et schizophrénie romanesque
Dans chacune des nouvelles d’Adam Haslett, un bruit sourd frappe dans un brouillard, c’est un coup de hache silencieux, qui s’abat sur la vitre de l’espérance. Appelons cela, la fatalité. Le couple, ou le dédoublement solitaire du malheur, achève de mettre en évidence cette dépression psychique. « Il est la chaîne et le boulet. Elle aura beau lutter, il finira par l’entraîner dans l’abîme. », c’est dans l’une des plus impressionnantes nouvelles de ce recueil Vous n’êtes pas seul ici.
B.M. Koltès, face à l’Occident
Vivre l’écriture comme une passion sacrée, une chasse spirituelle, un don de soi qui touche au plus profond de l’âme, c’est ce que dévoile la correspondance de Bernard-Marie Koltès dans Lettres. Un feu brûlant illumine des messages, qui vont de l’enfance à la mort en 1989, – il y a vingt ans. Il faut comprendre que son théâtre romanesque est vécu comme une mission qui met l’art au service des condamnés du monde occidental.
Théorie du mannequin et syndrome de Virginia Tech
« Ils m’aimeront pour ce qui me détruit le glaive dans mes rêves la poussière de mes pensées la maladie qui se propage dans les plis de mon esprit.»
Sarah Kane, 4.48 Psychose
Le fil du nomade et portrait du voleur en saltimbanque – Le cirque de Jean Genet – Entretien avec Alexandre Romanès
Le créateur du Cirque Romanès, Alexandre Bouglione, a eu le projet d’un cirque avec l’auteur de Notre-Dame-des-Fleurs.
Situs et lettrisme, l’art après sa mort
Par Philippe Dagen, in Le Monde, 18 décembre 2003,
Pour la première fois, une exposition écrit l’histoire des lettristes et des situationnistes, autour de Guy Debord. Celui-ci avait annoncé le « dépassement de l’art » dans l’action révolutionnaire. Mais la défense de la liberté ne serait-elle pas d’abord la défense de la forme? […]. L’exposition conçue par Yan Ciret veut présenter une vue d’ensemble et une chronique de cette guérilla des idées et des œuvres. Elle révèle un nombre considérable de travaux et réussit le plus important : donner le sentiment physique d’une lutte incessante et nerveuse, offensives éclairs sur le front du festival se Cannes ou des « grands éditeurs » parisiens, attentats contre les modes de la galerie en place. L’accrochage est proliférant. […]
L’événement : «Après la fin de l’art 1945-2003», Musée d’art moderne, Saint-Étienne, France
Au Musée d’art moderne de Saint-Étienne Métroplole vient de s’ouvrir une exposition intitulée Après la fin de l’art dont le commissariat a été confié à Yan Ciret. Nul doute que ce dernier appartient à la Maison Debord : au lieu de rassembler les manifestations seules de l’Internationale Situationiste, comme l’avait fait il y a quelques années le Centre Pompidou, ou de noyer le poisson dans la déferlante d’Au-delà du Spectacle, par quoi la même maison avait voulu récidiver plus récemment, le commissaire d’Après la fin de l’art essaie de dessiner la généalogie de la Maison Debord lato sensu depuis 1946 (fondation du Lettrisme) jusqu’à 2003 (aujourd’hui) ; de sorte que l’histoire n’y semble ni livrée à l’admiration historique ni simplement dépassée (par son au-delà, où la théologie capitaliste projette complaisamment sa propre puissance de déshistorisation).