Yan Ciret

Yan Ciret Cosmo

Lauréat de la Villa-Médicis-Hors-Les-Murs  (New York, Mexique),
Yan Ciret est critique d’art, essayiste, journaliste, enseignant commissaire d’expositions, documentariste.

2023 – Collabore au journal magazine « Le 1 Hebdo », (fondé par l’ancienne direction du journal Le Monde)
2020-2022 Maître de conférence de l’école nationale supérieure de Cergy et de l’école nationale supérieure d’architecture et du paysage de Versailles (programme APA).

Réalise les films de montages : « Splendide Festin » et « Le Festin d’or » (ce dernier avec la participation des créations des étudiants en masters de L’école nationale supérieure d’architecture et du paysage de Versailles). Les films intègrent un projet pour le CNAP (Centre national des arts plastiques).

Il participe au comité de rédaction de « art press », et collabore à des revues telles que « Mouvement », « Le Magazine Littéraire », ainsi que « Les Cahiers de Médiologie » et « L’Infini » (Ed. Gallimard), « Positif », « nonfiction », « Critique d’art », « Les Inrockuptibles », « Chronic’art », ainsi que des quotidiens « Libération », « Le Monde ». Il a débuté au journal national « Le Quotidien de Paris ».

Depuis 2011, il est Maître de conférence des universités nationales de l’enseignement supérieur (Cergy, Sorbonne, Strasbourg, Nancy, Science politique/Paris), de même, il enseigne comme « Visiting Professor » à Bennington College (Vermont), Etats-Unis.

Commissaire d’expositions, « Territoires de Koltès » présentée au Festival d’Avignon (2000), en Europe, puis Afrique, Amérique du Nord et du Sud. Le texte de l’exposition est co-écrit par Yan Ciret et Patrice Chéreau – document IMEC). Il est commissaire de « Après la Fin de l’Art » au Musée d’art moderne de Saint-Etienne en 2004, Déclarée «Exposition d’intérêt National » par le Ministère de la Culture et de la Communication. Il en dirige le catalogue « Figures de la négation – avant-gardes du dépassement de l’art » aux éditions « Paris Musées » (2005). Il poursuit son travail de curateur et d’auteur, en Italie, entre 2008 et 2017 pour la Galerie et Editeur Peccolo (Livourne) ; autour d’une figure, François Dufrêne et Jacques Villeglé pour les Affichistes et Nouveaux-Réalistes, Gil J. Wolman pour l’Internationale Lettriste, Hans Richter pour le Dadaïsme, Ralph Rumney pour l’Internationale Situationniste (2014), Michel Macréaux autour de la Figuration Narrative et la Figuration Libre (2017).

Présentation et cartel, catalogue de l’exposition «Georges Noël, la magie du signe », Galerie Dutko, Paris 4e (2021/2022). 

Il est également producteur à France Culture, « Radio Libre », Pierre Boulez, Bartabas,… où il réalise de nombreuses séries d’émissions « Surpris par la nuit », « Pier Paolo Pasolini le Procès Interdit », « Après l’Avant-Garde », « Royaume Forain Remix », « Bernard-Marie Koltès, Retour à Babylone ». Dramaturge pour des émissions en direct lors du Festival d’Avignon (« Babel Koltès », avec le metteur en scène Stanislas Nordey, en 2010). Et « Guy Debord : l’internationale lettriste », puis « Guy Debord : les armes de la négation » (2016).

Documentariste, il réalise « Duchenne de Boulogne, une anatomie des passions » entre science et art. Le Ministère de la Culture et de la Communication lui accorde une bourse : « Anthropologie et esthétique dans le spectacle vivant» (2008). Le texte est publié sur le site de France Culture. Le Ministère de la Culture et de la Communication, l’a auparavant mandaté pour un rapport « Résidences des Théâtres », pour une nouvelle politique culturelle (1999).

Il est nommé, en 2011, Maître de conférence des universités « Ecole nationale supérieure de Cergy. »

En 2012, il achève sa Résidence à « Synesthésie » (Bourse de création Région île-de-France), après une collaboration avec les « Laboratoires d’Aubervilliers », sur le montage et le mix, dans le cadre du programme « Illegal Cinéma », texte aux éditions « Incultes » et le Centre d’Art « Khiasma » à Bagnolet.

Il collabore à des revues spécialisées dans le spectacle vivant « Théâtre/Public », « Alternatives Théâtrales », « Lexi/Texte », « Art de la Piste », « Le Cirque à l’œuvre » pour le CNAC (2011), « La revue IF » (Festival Actoral, Montevidéo, 2012). De même, il intervient lors d’actions et festivals pour les théâtres : « Théâtre de l’Europe Odéon », « MC93 Bobigny » ; ou il réalise des documentaires, pour le « Théâtre National de la Colline » : « Remarques sur le terrorisme » avec philosophes et auteurs : Michel Deutsch, Eric Hazan, Jacques Rancière, Toni Negri, et à Venise pour la Scène Nationale d’Orléans : « Le Théâtre, l’Europe, l’archipel » avec Massimo Cacciari, philosophe et maire de Venise, film présenté lors de la Dokumenta X, à Kassel, suivi de plusieurs conférences sur « esthétique et critique ».

Son activité critique se développe à travers des films de montage, certains avec des metteurs en scène, Romeo Castellucci « Les Pèlerins de la matière » (texte paru aux éditions « Les Solitaires Intempestifs »), programmé au Festival d’Avignon (2002), ou avec des acteurs et écrans multiples « Eden (History) », à La Ménagerie de Verre (Paris), puis à la Cartoucherie de Vincennes (texte paru aux « éditions Huguet »), mais aussi « Vilar Saint Lazare » à Beaubourg/Le Nouveau Festival (2009), « Eloge de l’acteur extatique – D’une physique illimitée » Festival Montpellier/ Danse (2011) ; « Introduction à une critique de la notion dominante de richesse – film MAC/VAL », Musée national d’art moderne du Val de Marne (2012). D’où un film sera tiré « MAC/VAL/Film ». Le texte se trouve édité, dans le numéro spécial sur le « MAC/VAL », publié par « art press 2 » en 2012. De même que les films : « Manifeste » pour la « Journée du Patrimoine, en 2009, « La nuit des émeutes », pour « La nuit blanche », 2010 ; ainsi que « Dérives », pour la manifestation « Futur en Seine », avec le Centre d’art 104 (Paris), 2011.

Il a coordonné des numéros spéciaux, « Le Cirque au-delà du cercle » pour « art press » et dirigé la « Revue du Théâtre de la Bastille ». Et participé à – ou réalisé – de nombreux hors série ou dossiers : sur Guy Debord ou Bernard-Marie Koltès pour « Le Magazine Littéraire », sur Mai 68 et l’art « Libération » 2008 , sur la performance, la littérature contemporaine, les arts plastiques, « Représenter l’horreur » et « Le Burlesque : une aventure moderne » pour « art press », « Lux, Des Lumières aux lumières » avec « Les Cahiers de Médiologie » (Gallimard) ; sur Claude Régy et Sarah Kane « Le Théâtre de Caïn » pour « Théâtre/Public ». Les actes du colloque du Parlement des philosophes, Strasbourg (2007): « Dérives pour Guy Debord » (éditions « Van Dieren, coll. « Ailleurs»), 2011 et « L’autodafé de Guy Debord – Une esthétique du dépassement de l’art et pensée chinoise » (éditions Presses du réel/ coll. « Al Dante »), 2011. La même année, les éditions Erès publient ses conférences et travaux à l’Hôpital Simone Veil (Eaubonne).

Il est nommé Visiting professor, à Bennington College, Vermont (Etats-Unis), 1998. De même, il est nommé au Ministère de la Culture et de la Communication, inscrit au bulletin officiel, pour deux années (2001-2002), dans le jury d’aides au spectacle vivant. Il a travaillé, comme rapporteur-expert, pour la Fondation de France, entre 1997 et 1999.

Dans les Caraïbes, il dirige la revue bilingue de la « Scène Nationale de la Guadeloupe » : « La Déclaration l’Artchipel » rédigée en français et en créole. Avec l’A.E.T. il travaille en tant que dramaturge en Colombie (enseigne aux Universités Bogota, Medellin), comme en Martinique ; puis notamment avec Jerzy Grotowski en Toscane, Anatoli Vassiliev à Moscou où il enseigne à « L’école d’art de Moscou », et des conférences-performances avec Bob Wilson au Conservatoire d’art Dramatique de Paris (« Le Théâtre des limites »), Jérôme Bel, Joseph Nadj ; pour Cultures France (L’institut Français) au Brésil et au Mali. Il travaille régulièrement en Italie, où il publie en éditions bilingues ou trilingues « Lettrisme et Situationnisme » (2006), « Gil Wolman – Art scotch 1963 » (2007), « François Dufrêne – Dessous d’affiches » (2007) et « Le Mythe Situationniste de la ville » avec l’historienne Mirella Bandini aux éditions « Peccolo Livourne » (2008).

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Il publie en collaboration, participations ou entretiens, avec Philippe Sollers pour « Fugues » éditions Gallimard, avec Anatoli Vassiliev « Sept ou huit leçons de théâtre » aux éditions « P.OL. », avec Stanislas Nordey « Passions Civiles » aux éditions « La passe du vent », avec Valère Novarina « Le Vrai sang » aux éditions « Héros-Limites » (2009), « Escape » avec des photographies Tina Merandon, éditions Diaphane (2009), avec Jacques Rancière « Et tant pis pour les gens fatigués – entretiens » aux éditions « Amsterdam » (2010) et pour le numéro spécial « Jacques Rancière/art press » (2015). Parmi ses essais « Archipel Lavaudant » aux éditions « Christian Bourgois » et « Chroniques de la scène monde » aux éditions « La passe du vent ». Avec Jacques Villeglé « Le petit vocabulaire » (2014), éditions J.P. Huguet. « Daniel Milhaud – Le Carnaval érotique », éditions Peccolo, Livourne (2016).

Avec l’écrivain et dramaturge Jean-René Lemoine, il préface ou postface « Iphigénie, déesse de l’amour » (Prix de l’Académie Française, 2013), « Erzuli Dahomey » (Prix de la SACD, 2012) entre au répertoire de la Comédie Française, « L’ode à Scarlett O’Hara » (Grand prix de la Critique, 1998). Livres publiés aux éditions « Les solitaires intempestifs ».

Yan Ciret intervient par des conférences, pour des colloques ou expositions, et centres d’art, Beaux-Arts de Paris, Limoges, Besançon, Strasbourg, Nancy, l’IMEC ; sur le surréalisme (Centre culturel international de Cerisy), sur Guy Debord (La Sorbonne), sur le dramaturge Heiner Müller (Institut Goethe) de Paris, sur le Duende et l’art moderne (Institut Cervantes) en 2011 et pour le Centre Beaubourg lors d’expositions telles que celles sur le Futurisme : « Le Futurisme à Paris – une avant-garde explosive » ou « Dreamlands » sur l’urbanisme et l’art des nouvelles mégapoles, en 2010. Il donne une série de conférences, au Brésil en 2004, pour L’institut Français et l’Université de Sao Paulo. Il crée un séminaire en anthropologie sur les arts des mythes et les arts forains (La Villette, la Scène Nationale de la Coupole). Et poursuit un séminaire, à l’Institut de Science Politique, de Paris, (en 2012), sur les « formes de vie ».

Prochaine parution « Figures de la critique désœuvrée » aux éditions « Limites LTD. » (2022), texte remanié de la conférence donnée à Paris VII – Diderot, lors du colloque « Les facultés de juger (critique et vérité) ».

Formation : Licence de droit (Université de Sceaux), Maitrise de Lettres et esthétique (Universités Nanterre et Paris VIII, Saint-Denis). Ecole du Louvre (Paris). Diplôme de « Secrétariat de Rédaction » (COFORMA).