Une esthétique du dépassement de l’art et pensée chinoise
(Texte remanié et augmenté de la conférence donnée au colloque « Guy Debord » au Parlement des philosophes et Musée d’art moderne de Strasbourg, en février 2007)
L’apologétique du nihilisme de Guy Debord ne défend pas le néant, elle s’oppose à lui par les mêmes moyens et use de ses méthodes. Son discours, issu de la rhétorique militaire, se déploie avec une variété de stratégies, qui fait d’un repli, une attaque, et d’une offensive, sa négation. Cet infini de principes contient sa contradiction, il la serre en lui-même, faisant de l’ombre du négatif sa proie fugitive, afin que se dégage une guerre de mouvement.