Ça m’a même pas fait mal, Manuel Joseph, photographie :Jean-Luc Moulène  (éditions Al Dante, 2000)

Ça m’a même pas fait mal, Manuel Joseph, photographie :Jean-Luc Moulène  (éditions Al Dante, 2000)

De Yan Ciret in Art Press n°274 (décembre 2001) Partons d’une évidence, il n’y a pas de « littérature d’enfants ». Étymologiquement, l’in-fans est celui qui vient...

Œuvres, Édouard Levé (P.O.L., 2002)

Œuvres, Édouard Levé (P.O.L., 2002)

Yan Ciret, in Art Press, décembre 2002. Si l’ouverture à l’infini donne à une œuvre sa capacité à faire venir des visions concrètes, à leur maximum de possibles, il faut bien considérer...

Événements 99

Événements 99

Événements 99, Anne-James Chaton, éditions Al Dante, 2001In « art press » mai 2002 On ne peut parler d’Evénements 99 qu’en termes d’extériorité, de figures du dehors,...

Agnès Thurnauer : Now When Then  / Journal et autres écrits

Agnès Thurnauer : Now When Then / Journal et autres écrits

In Critique d’art  43 | Automne 2014La position cartographique, et généalogique, d’Agnès Thurnauer est l’une des plus singulières de la peinture actuelle. Lorsque l’espace et le...

Pierre Alferi, horizons mobiles

Pierre Alferi, horizons mobiles

Entretien « art press », 262, novembre 2000 Politique de la fraternité, politique des affects, les pleurs d’Achille sur le corps mort de son amant Patrocle, larmes de César portant la tête...

Dernières nouvelles des mondes flottants

Dernières nouvelles des mondes flottants

Kenneth White, entretien avec Yan Ciret Revue du Théâtre de la Bastille,1994, dir. Yan Ciret. Repris en volume “Le lieu et la parole” Kenneth White, éditions du Scorff (1997). Conversations...

Guy Debord, un stratège dans son siècle

Guy Debord, un stratège dans son siècle

Par Yan Ciret in « magazine littéraire » – juin 2001« L’aventurier est celui qui fait arriver les aventures, plus que celui à qui les aventures arrivent » (Potlatch n°7, 3 août...

Yan Ciret : L'Autre Étranger (Ici et Ailleurs) - Marc Augé

Yan Ciret : L’Autre Étranger (Ici et Ailleurs) – Marc Augé

Anthropologue/Ethnologue – (président de l’EHESS entre 1985 et 1995)Entretien avril 1994, publié dans la Revue du Théâtre de la Bastille n°17, 1995. Photogramme © Rachel Godefroy / Film...

"La nuit perdue” (1973), film de Bernard-Marie Koltès

« La nuit perdue” (1973), film de Bernard-Marie Koltès

La Nuit perdue, unique film de Bernard-Marie Koltès, a été présenté le 16 mai 2009, dans le cadre de l’hommage rendu par le Centre Beaubourg –  Bibliothèque Publique d’Information...

Territoires et cosmos de Georges Noël

Territoires et cosmos de Georges Noël

Par Yan Ciret, auteur du catalogue de l’exposition : Georges Noël, La magie du signe Galerie Dukto / Île Saint-Louis – Paris, 4 novembre 2021– 29 janvier 2022 Texte cartel introductif...

Pierre Alferi, horizons mobiles

Pierre Alferi, horizons mobiles

Entretien « art press », 262, novembre 2000

Politique de la fraternité, politique des affects, les pleurs d’Achille sur le corps mort de son amant Patrocle, larmes de César portant la tête décapitée de son rival Pompé, étreintes des révolutionnaires à la Convention, devant la levée de l’armée de masse. Ces césures affectives et politiques, Pierre Alferi n’a jamais voulu en faire le deuil. Les tenir à distance. Il tient toujours les deux pôles. Pour cela, il invente des formes. La « Revue de littérature générale » (P.O.L.). Mais en donnant une singulière machination, machinerie, conspiration du silence. Toujours paradoxale. Comment peut-on tenir les deux ? C’est tout l’enjeu de cet entretien. Il faudra l’intercession d’Olivier Cadiot, pour nous « entendre», nous, comprendre. Pierre Alferi a voulu éviter deux choses, la Déconstruction de Jacque Derrida (son père), et le constructivisme des avant-gardes (ses autres pères antagonistes/Ezra Pound).

septembre 03, 2023  |  No Comments » Lire la suite
Dernières nouvelles des mondes flottants

Dernières nouvelles des mondes flottants

Kenneth White, entretien avec Yan Ciret
Revue du Théâtre de la Bastille,1994, dir. Yan Ciret. Repris en volume “Le lieu et la parole” Kenneth White, éditions du Scorff (1997).

Conversations avec Kenneth White, maintenant interrompues, mais poursuivies dans ce qu’il nomme « le monde blanc », celui du Tao, du Zen, des Légendes Celtes, Hyperboréennes, des Caraïbes créolisées ; un Gary Snyder européen, tourné vers l’Asie, auquel il a consacré une « Biographie Poétique », le dernier de la « génération Beat », probablement le plus radical, le plus cohérent, dans la lignée de Thoreau, Whitman. On y revient avec des entretiens avec Allen Ginsberg. Créateur de « La Géopoétique », Kenneth White prix Médicis étranger (1983), entré dans la prestigieuse collection « Poésie/Gallimard » (2007), a ouvert les voies du « vide parfait » (Li Zi/Yukou).

août 14, 2023  |  No Comments » Lire la suite
Yan Ciret : L'Autre Étranger (Ici et Ailleurs) - Marc Augé

Yan Ciret : L’Autre Étranger (Ici et Ailleurs) – Marc Augé

Anthropologue/Ethnologue – (président de l’EHESS entre 1985 et 1995)

Entretien avril 1994, publié dans la Revue du Théâtre de la Bastille n°17, 1995.
Photogramme © Rachel Godefroy / Film « Mali Royaume – la sourate du Kalâm » © Yan Ciret

Moi-même et l’autre, nous sommes rencontrés ici, au plus reculé du voyage.
Victor Segalen, Equipée

La colonisation des imaginaires, leur effacement a reductio par une loi, d’autant plus impitoyable, qu’elle se tient dans sa fausse naturalité. Comme si le droit positif, dans son implicite, se substituait à la loi naturelle ou même morale. Se donnant pour une évidence indistincte du monde. Par-là le « TINA » – « there is no alternative » – se décrète en tant que fin dernière irréfutable. Le dernier mot de l’histoire. Même si l’on sait, dans la profondeur des temps, qu’il n’en est rien. Au passage cet « imperium » dissout, absorbe les identités, les différences, les « espèces d’espaces » (Perec), les territoires qui furent terrae incognitae. Mais cette ressemblance généralisée, que l’on peut appeler globalisation, fait ressurgir des fractures, des dérives, des pathologies meurtrières, oubliées ou enfouies. Par un effet retour, de cette captation, l’envers de cette appropriation, déclenche des séismes violents, allant de l’un à l’autre, ici et ailleurs.

août 20, 2022  |  No Comments » Lire la suite
Les communautés publiques

Les communautés publiques

« Cahiers de théâtre », N° 12, mars-avril 1994.
Entretien Jean-Christophe Bailly, par Yan Ciret
Suivi de  Panoramiques, Jean-Christophe Bailly, éditions Bourgois (2000), art press n°285.

Notes nouvelles – Alors que sortent par Jean-Christophe Bailly « L’imagement » Coll Fiction &Cie/Seuil, « Naissance de la phrase » éd. Nous, 2020, ainsi que récemment « Campagnes françaises » éd. Steidl, avec le regretté photographe Thibaut Cuisset, l’œuvre de l’écrivain s’impose comme l’une des plus importantes, les plus déployées du « panorama » de la littérature contemporaine. L’auteur de « Le dépaysement. Voyages en France », éd. Seuil, Prix Décembre 2011, est devenu tour à tour vigies et phares dans la nuit obscure. Puissance destituante de tout pouvoir, de toute force de dépossession. Lumière et voyant.

août 18, 2020  |  No Comments » Lire la suite
Eugène Savitzkaya - L’enfance nue des origines

Eugène Savitzkaya – L’enfance nue des origines

Consacré « frère en écriture » et comme un « grand écrivain » par Hervé Guibert, Eugène Savitzkaya a depuis Mentir et Mongolie plaine sale, écrit une dizaine de livres baroques, cruels et enfantins, ainsi qu’une vraie fausse biographie hypnotique d’Elvis Presley Un jeune homme trop gros. La majorité aux éditions de Minuit. Son dernier roman En vie, célébrant la vie ordinaire des simples, est doublé d’une pièce de théâtre tellurique à la manière d’une Apocalypse, cela s’appelle : La Folie originelle.

Revue N°7 du Théâtre de la Bastille septembre 1995 – avril 1996
Suivi de « Hervé Guibert – La Fabrique de fantômes/La vie fiction », Cahiers de théâtre, n° 12 (mars-avril 1994)

avril 19, 2020  |  No Comments » Lire la suite
Zingaro, une œuvre au noir (Triptyk)

Zingaro, une œuvre au noir (Triptyk)

Profondément ancrés dans les rites de passage, de régénérescence, les spectacles de Bartabas nous ont habitués à leurs cycles de métamorphoses. Entretien avec Bartabas sur Tryptik, sa dernière création.
Par Yan Ciret

Yan Ciret : Pouvez-vous nous rappeler la genèse de Triptyk, un spectacle qui est finalement bien plus qu’une adaptation équestre du Sacre du printemps ?Bartabas : La musique du Sacre du printemps m’obsède depuis sept ou huit ans, je n’arrêtais pas d’y penser en me disant qu’il faudrait pouvoir la jouer avec des chevaux. (…)
Entretien publié dans la revue « Mouvement », le 1 juillet, 2000. Adaptation de l’émission de Yan Ciret « Radio Libre », sur France Culture, juin 2000.

février 22, 2020  |  No Comments » Lire la suite
Continent créole (dans le vent d’ouest du cyclone) Entretien avec Raphaël Confiant par Yan Ciret

Continent créole (dans le vent d’ouest du cyclone) Entretien avec Raphaël Confiant par Yan Ciret

Suivi de Soulèvements (comme une pierre de lave jetée dans le jardin du maître)

Yan Ciret : En quoi l’enseignement du créole est-il une question cruciale de ce que vous avez appelé, reprenant l’expression de la sociologue guadeloupéenne Dany Bebel-Gisler,  « l’archive symbolique de notre culture »?

Raphaël Confiant : La question de l’introduction du créole à l’école est centrale en ce début du XXIe siècle. En fait, l’école apparaît paradoxalement comme la seule planche de salut d’une langue qui cesse graduellement d’être transmise de manière maternelle ou familiale. Le paradoxe c’est que longtemps l’école a combattu à la fois le créole et le créolisme (ou pénétration sauvage du créole dans le français) mais aujourd’hui nous pouvons un instrument de recréolisation.

février 02, 2020  |  No Comments » Lire la suite
Généalogie des métamorphoses monstres • Entretien avec Jean-Louis Schefer par Yan Ciret

Généalogie des métamorphoses monstres • Entretien avec Jean-Louis Schefer par Yan Ciret

Esprit mobile, vif argent, même, que celui de Jean-Louis Schefer. Mais d’un calme ironique, comme détaché des attaches de « premières vues », voire de « premières mains », trop dénoué, trop délié, pour cela. Détournements théologiques des représentations, corps, matières, postures, art, peintures, sacrements, métamorphoses. Mais moins obsessionnellement « tableaux vivants » des manières érotiques et profanatrices que Pierre Klossowski et sa « monnaie vivante ». Pensée vaste, véritable lecteur et détecteur des signes, de l’art pariétal aux pères de l’église, au cinéma moderne (Ozu, Dreyer, Bresson), du Burlesque à Raul Ruiz. Probablement le plus grand analyste vivant, relié à une « variété » (pour reprendre Paul Valéry) de fils, de plans, de cadres, des traces illisibles que laissent glisser l’histoire. Clarté de ce travail de montages, des temps, des espaces, des sciences, des anomalies, des dégénérescences animales, végétales, minérales, humaines. L’envers et l’endroit, le coup droit et le revers, le double, l’énigme, la « Profanation de l’Hostie » (Paolo Uccello) et son empreinte négative, sa couleur de prédelle. On ne sait jamais sur quel J.L.S on doit faire face.

décembre 26, 2019  |  No Comments » Lire la suite
La seconde mort du corps prolétaire

La seconde mort du corps prolétaire

Entretien Stanislas Nordey avec Yan Ciret
« Entre beauté esthétique et virulence politique, Stanislas Nordey travaille au corps la représentation, montage du geste fabuleux à son envers, le chômage de masse comme civilisation. Le tout par la dérive des pôles. »
« Cahiers de théâtre n°11, décembre 1993/janvier 1994 »

Dès le départ, la définition du prolétaire s’est faite par le corps, Marx en ayant fixé le théorème, à savoir que le prolétaire est celui qui ne possède rien, sinon son corps et ce qui en est extrait : la force de travail et la progéniture. Cette équation minimale a, semble-t-il, pris une autre signification, tout aussi forte, mais plus désespérée encore.

décembre 03, 2019  |  No Comments » Lire la suite
Jean Genet, le saut de l’ange des murailles

Jean Genet, le saut de l’ange des murailles

Au bas de Montmartre, au bout d’une ruelle de terre-battue, un dôme en forme de basilique de la pauvreté, on trouvait là le « Cirque Romanès ». Près de la Place Clichy. L’exact compas entre la rue Truffaut, là-même où habitât François Truffaut (hôtel « Truffaut), qui fut l’ami de Jean Genet, avant la brutale rupture. Et le quartier du Sacré-Cœur, du Pigalle des voyous et voleurs, ou des travestis de cabarets, là où la prostitution des corps se subliment dans des âmes noircies par l’épreuve, l’échange des sexes, là où l’écrivain inscrit l’odyssée de « Divine » l’héroine queer de son « Notre-Dame des fleurs ».

Alexandre Romanès m’apparut là, pour la première fois, portable à la main, je lui parlais des relations du cinéaste et de l’écrivain. Il me dit qu’une fois, Truffaut arrivé en retard à leur rendez-vous, Jean Genet le gifla.

novembre 24, 2019  |  No Comments » Lire la suite
Entretien/ Claude Régy (4.48 psychose) Sarah Kane ou le théâtre de Caïn

Entretien/ Claude Régy (4.48 psychose) Sarah Kane ou le théâtre de Caïn

«De tout mon cœur, Je m’offris en holocauste»
Dante, Paradis Chant XIV

Zohar noir. Lors d’une rencontre avec Claude Régy et Henri Meschonnic, nous parlions de Trakl, et imaginions une interprétation chiffrée, codé, ésotérique et hermétique, à la manière de la Kabbale, de la poésie. Un nom, un titre arriva vite « Zohar noir », il ne me resta que ce passage du Journal d’Ernst Jünger : « Le monde est inhospitalier aux âmes sensibles. J’ai lu que Georg Trakl avait été bouleversé par la vue d’une tête de veau, lors d’un banquet campagnard, et qu’en le voyant sur la table il dit : « C’est Notre Seigneur Jésus-Christ » et l’embrassa. Ce qui rappelle Nietzsche sautant au cou d’un cheval, à Turin. »

novembre 20, 2019  |  No Comments » Lire la suite
Gérard Macé ou le mât muet de la baleine blanche

Gérard Macé ou le mât muet de la baleine blanche

Entretien avec Gérard Macé

Effilochages de voies, de langues, d’images, de hiéroglyphes, les livres de Gérard Macé chinent ce qu’il appelle « Colportage », un sens saisissant de la présence au monde. De l’instant décisif qui en fait aussi un photographe du proche et du lointain. Le Japon, l’Afrique, la Chine, le Cameroun ou le Mali dont je lui parle de ma remontée du fleuve Niger, à la recherche des villes impériales. Gérard Macé érudit voyageur, colporteur d’imaginaires, vivace et souple, l’une des proses les plus secrètement éblouissantes de notre temps. Un croisé des croisements, avec les lieux, les hommes, les mots et les choses. La peinture avec Pierre Alechinsky et d’autres, avec l’écrivain Pierre Michon et d’autres ; je retiens son amitié avec Jean Starobinski, dont le « Portait de l’artiste en saltimbanque » est comme un double de son livre « L’Art sans paroles ». Chiffonniers de l’art, Nerval, Baudelaire, ou déchiffreurs d’ailleurs ou d’Orient, Larbaud, Segalen.

novembre 17, 2019  |  No Comments » Lire la suite
Jan Fabre le samouraï téméraire du Louvre

Jan Fabre le samouraï téméraire du Louvre

Entretien avec Yan Ciret

Les grandes verrières du Louvre donnaient sur un monde arrêté, une lave invisible avait pétrifié les marbres blancs, comme des suaires, que nous surplombions. Jan Fabre regardait ces déesses aux yeux caves, ces faunes châtrés, ces satyres et vestales, comme une punition divine venue de son univers païen. Carquois, flèches, boucliers tavelés de têtes de Gorgones, plantaient un décors où sa parole se déroulait à la vitesse métronomique, de celui qu’il appelle : « Le guerrier de la beauté ».  Cet imperméable, qui lui fait une carapace, et que je lui ai toujours connu, avec baskets et jeans denim juraient, avec ce Pompéi de plâtre délavé. Il venait se confronter avec ses « maîtres anciens », dans les salles nordiques du Louvre. Lapins écorchés pendus par les pieds écartelés, raies luisantes, sur le vermillon rosacé des huitres et leurs goémons, pelures d’orge, on y retrouvait tout son bestiaire. Ces natures mortes attelées aux scènes de genre ou d’histoire, batailles, traités, renvoyaient à ses performances. Son théâtre cruel trouvait-là, un écrin parfait. Ses mains mobiles malaxaient ses mots, comme si, il voulait encore contraindre la matière, les corps, la scène, et faire couler le sang de la Vierge. Il me rappela, notre dernière discussion, et cette phrase : « Il ne faut pas laisser la nation aux nationalistes ». On continua cette conversation en anglais.

octobre 27, 2019  |  No Comments » Lire la suite
Michel Vinaver – L’architecte et l’ingénieur

Michel Vinaver – L’architecte et l’ingénieur

Que pourrait signifier l’existence d’un théâtre documentaire, dont l’enregistrement des événements humains serait la fonction première, particulière ? Peut-être un centre de gravité, une scène, échappant aux lois de la marchandise (c’est-à-dire à la pesanteur), où l’on pourrait conjoindre enfin nos vies et leurs récits, le mythique et le domestique – comme dans les pièces de Michel Vinaver. Mais plus sûrement un théâtre documentaire s’arrimerait fermement à la dépression actuelle, en figurerait l’oscillation dangereuse, la cote d’alerte, le rouge mis quand la guerre ou l’épidémie gagne et devient la vérité sous-jacente à tous rapports, « ici et ailleurs » comme dit Godard – comme dans les pièces de Michel Vinaver. La crise du théâtre n’est pas autre chose que la crise du monde qu’il représente.

Entretien avec Yan Ciret.

octobre 13, 2019  |  No Comments » Lire la suite