Par Olivier Cena In Télérama n° 2816 du 03/01/2004
Le bric-à-brac visuel et sonore constituant l’exposition [Après la fin de l’art. Curateur : Yan Ciret (NDLR)] fonctionne comme une métaphore de ce que furent, après la Seconde Guerre mondiale, le mouvement lettriste, fondé par le poète roumain Isidore Isou en 1946, et l’Internationale situationniste, fondée par Guy Debord en 1957 : une révolution permanente. Il s’agissait alors, en bouleversant l’esthétique, d’influer sur les mœurs et les rapports sociaux organisés par la société capitaliste, cible privilégiée de ces mouvements – mais il n’est pas certain qu’en bouleversant le mode de présentation habituel d’une exposition, le visiteur, au-delà de l’aspect spectaculaire, puisse suivre le déroulement de l’histoire […].