Au Musée d’art moderne de Saint-Étienne Métroplole vient de s’ouvrir une exposition intitulée Après la fin de l’art dont le commissariat a été confié à Yan Ciret. Nul doute que ce dernier appartient à la Maison Debord : au lieu de rassembler les manifestations seules de l’Internationale Situationiste, comme l’avait fait il y a quelques années le Centre Pompidou, ou de noyer le poisson dans la déferlante d’Au-delà du Spectacle, par quoi la même maison avait voulu récidiver plus récemment, le commissaire d’Après la fin de l’art essaie de dessiner la généalogie de la Maison Debord lato sensu depuis 1946 (fondation du Lettrisme) jusqu’à 2003 (aujourd’hui) ; de sorte que l’histoire n’y semble ni livrée à l’admiration historique ni simplement dépassée (par son au-delà, où la théologie capitaliste projette complaisamment sa propre puissance de déshistorisation).
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