«De tout mon cœur, Je m’offris en holocauste»
Dante, Paradis Chant XIV
Zohar noir. Lors d’une rencontre avec Claude Régy et Henri Meschonnic, nous parlions de Trakl, et imaginions une interprétation chiffrée, codé, ésotérique et hermétique, à la manière de la Kabbale, de la poésie. Un nom, un titre arriva vite « Zohar noir », il ne me resta que ce passage du Journal d’Ernst Jünger : « Le monde est inhospitalier aux âmes sensibles. J’ai lu que Georg Trakl avait été bouleversé par la vue d’une tête de veau, lors d’un banquet campagnard, et qu’en le voyant sur la table il dit : « C’est Notre Seigneur Jésus-Christ » et l’embrassa. Ce qui rappelle Nietzsche sautant au cou d’un cheval, à Turin. »