Yan Ciret, article paru dans la revue Art press n° 280, Juin 2002
Dans Moyens sans fins, notes sur le politique et l’Ouvert, De l’homme et de l’animal (réédité pour le premier et publié pour le second aux éditions Rivages), la philosophie de Giorgio Agamben dessine une voie où l’homme dans l’animal ne serait pas réduit à l’animalisation de l’humanité. L’accomplissement messianique de la fin de l’histoire devient là: plus urgente des interrogations : l’enjeu consiste à substituer à la fusion du zoologique et du biologique, un avènement de la vie nue des peuples autre qu’un acheminement vers leur destruction.