Chaque film est une guerre, une aventure, un conflit avec le monde réel, peu de cinéastes ont fait de cette bataille incessante la matière même de leur oeuvre. Et si quelqu’un a poussé à l’extrême cette manière de faire, c’est Guy Debord. On a pourtant rarement vu ses films, les dictionnaires de cinéma le laisse dans une obscurité, qu’il a lui-même choisie pour ses oeuvres cinématographiques. Elles étaient devenues quasi invisibles dans leur intégralité rétrospective, après l’assassinat de son ami et producteur Gérard Lebovici. Le peintre danois Asger Jorn, ne disait-il pas que Guy Debord n’était pas mal connu, mais plutôt connu comme le mal.
Lire l’article (pdf) de Yan Ciret publié dans la revue Positif, n° 537, novembre 2005.