Un mystère profond, comme un cœur poignardé, saigné en signe de croix, d’une Mater Dolorosa vaudou, circule dans la pièce Erzuli Dahomey. Quel est ce secret ? Il est exposé, mais n’est jamais dit. L’inceste de droit divin des rois et des reines ? La gémellité des enfants Frantz et Sissi telle une vengeance sacrée contre leur mère Victoire ? La douleur nègre des siècles d’esclavage ? Les rapports de classe que le désir emporte et déchire dans la violence des races ? Tout ce que le ciel permet aurait dit Douglas Sirk, avec ses films d’artifices en technicolor, ses mélodrames d’amour, de passion, de larmes, et de rédemption.